Ne laissez surtout pas venir à moi les petits enfants!
Les deux derniers romans de Jean-Christophe Grangé m'avaient profondément déçus. Quand on est capable, à deux reprises, de découvrir l'identité du tueur au milieu d'un roman, il y a un problème quelque part. Mais comme j'avais vraiment aimé ses premiers romans, j'ai décidé de lui donner une autre chance avec Miserere, son dernier roman.
L'histoire de base est relativement simple : l'inspecteur Kasdan, un arménien convaincu, est appelé sur le site d'un meurtre qui s'est produit dans l'église qu'il fréquente. La victime est un organiste chilien homosexuel, qui dirigeait la chorale. Sur les lieux du meurtre, on retrouve une empreinte de chaussure, correspondant à la pointure d'un enfant. Par la suite, Kasdan apprend que des enfants ont disparus de certaines chorales également dirigées par la victime. À partir de là, tout se complique, et le lecteur est rapidement entraîné dans une spirale descendante, qui va le mener au choeur d'atrocités rarement égalées.
Bref, on a vraiment affaire à un suspense mené de main de maître, et c'est probablement le meilleur Grangé que j'aie lu. Les personnages sont bien campés, tourmentés à souhait, et très biens développés. L'intrigue est captivante et la solution finale nous laisse pantois : c'était tellement évident!
Une excellente lecture pour aider à faire passer la grisaille de novembre!
Je lui donne 4 signets sur 5 (et j'ai maintenant une phobie incontrôlable des chorales!) ;)