Les héritiers du « Da Vinci Code »
Je ne sais pas si c'est seulement une impression, mais il me semble que depuis la sortie extrêmement médiatisée du « Da Vinci Code » de Dan Brown, le nombre d'oeuvres mettant en scène une course-poursuite à propos d'une conspiration religieuse se sont multipliées comme les poissons aux noces de Canaa... (je sais, métaphore douteuse, mais ne vous en faites pas, je travaillerai les prochaines!)
Bref, je veux vous parler d'Alexandria Link (en version française : « Le Secret d'Alexandrie ») de Steve Berry. Le protagoniste, Cotton Malone, ancien agent gouvernemental retraité et reconverti dans la vente de livres rares, se voit forcé de reprendre du service lorsque son fils est kidnappé par de mystérieux individus qui veulent l'obliger à révéler où se trouve le « Alexandria Link » dont le titre fait mention. Ce fameux lien permettrait en fait de retrouver la mythique bibliothèque d'Alexandrie, mystérieusement disparue après l'invasion de la ville par l'armée musulmane il y a de cela plusieurs siècles.
Or, il s'avère que dans cette fameuse bibliothèque, on y retrouverait une bible en araméen, datant d'avant la naissance de Jésus-Christ et qui, placée entre de mauvaises mains, pourrait chambouler l'ordre mondial et remettre en question les fondements des trois plus grandes religions du monde (eh oui, rien de moins!)
Bien que j'ai volontairement associé ce livre à celui de Dan Brown, il ne faut pas prendre la comparaison au pied de la lettre. J'ai trouvé que le roman de Berry était mieux écrit et surtout, mieux documenté. En effet, l'auteur a la gentillesse (et oserai-je dire le professionnalisme?) d'inclure, en appendice, un petit compte-rendu de ce qui est historiquement correct, et de ce qui relève de la fiction, en plus de nous révéler certaines de ses sources historiques.
Le seul bémol que j'apporterais se situe (malheureusement!) à la fin du récit, lorsque toutes les pièces du puzzle habilement construit par l'auteur se mettent en place. Disons que j'ai eu l'impression que l'auteur n'avait plus le temps de bien mettre tous les éléments en place, et qu'il avait dû boucler le roman à toute vitesse, ce qui m'a quelque peu laissé sur ma faim.
Mais « The Alexandria Link » demeure toutefois un bon roman d'aventure, pour ceux qui n'en n'ont jamais assez de courses-poursuites basées sur de vieux documents perdus.
La note : 3.5 signets sur 5